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Pourquoi : « La Petite Lumière » ?
Je fais le chemin de St Jacques et termine seule, face à l’océan, avec un vœu très précis : quitter Paris et m’installer à Moissac, non loin de la Communauté des Sœurs, pour trouver le sens de mon service sur cette petite planète.
Nous sommes le 25 septembre 2005. Deux mois plus tard, je suis amère, pas de maison à l’horizon et c’est mon dernier jour à Moissac. Je monte au point de vue de la Vierge et, m’adressant soudain à Marie, je lui fais part de ma déception. « Je sais ce dont j’ai besoin et vous ne me le donnez pas ». Je découvre alors la maison la plus proche de la statue : posée au bord de la colline avec une vue époustouflante, des terrasses de tout côté, simple et spacieuse… « voilà, Marie, c’est là que je veux habiter ». Silence. Deux minutes exactement plus tard, un homme vient faire un tour par là. Je m’entends alors lui dire : « vous savez, je cherche une maison ». Lui : « mon beau-frère vend la sienne ». Inexplicablement, je le fixe des yeux, dans l’attente inespérée qu’il pointe son doigt vers la maison de mes rêves et dise : « c’est celle là ». Et l’homme tend son bras vers la maison et dit : « c’est celle là ».
Encore dans l’exaltation, je suis rappelée à l’ordre : « « N’y vois là rien de personnel, il y a un acte collectif à poser .»
Accueillir et restituer ce que j’ai reçu de plus authentique sur le chemin est devenu une évidence. Je veux construire un gîte, y proposer ce que j’ai de plus précieux : mes
massages.
Plus tard, le nom jaillit : ce sera « La Petite Lumière ».
A Pâques 2006 je m’y installe. Une année plus tard, je galope pour en terminer la coquille et accueillir tout pèlerin. « La Petite Lumière » vous attend maintenant.